Au jour comme les autres...

Kelley finissait sa journée de travail à la fonderie. Il se dirigea vers son casier, où il rangea sa casquette. Il passa son manteau noir autour de ses épaules, puis vérifia qu'il possédait toujours ses deux Bloody Rose, cachées comme à l'habitude sous ses vêtements de travail. Rassuré, il s'aprêta à prendre la route de terre menant au village.

(S'il se passe rien, juste le dire)

((ooc: en passant fait ta feuille de perso kthnxbai))

La route jusqu'au village semblait plutôt calme. Le vent soufflait doucement dans les arbres comme d'habitude annonceant la fin d'une journée de travail. Pourtant, quelque chose semblait clocher. Il était difficile de l'expliquer... C'était un peu comme un mauvais pressentiment. Un peu comme une impression que quelque chose de gros va se produire dans un moment rapproché. Il n'était probablement pas le seul à le ressentir.

En arrivant au village, il remarqua que c'était plus calme qu'à l'habitude. Il y avait moins d'enfants qui jouaient dans les rues. Moins d'adultes qui bavassaient entre eux et il pouvait voir d'ici que la taverne était beaucoup plus calme, mis à part la récente incartade de John, l'ivrogne du village. Même le ciel s'était un peu assombrit tout d'un coup. Bien que personne n'osait se l'avouer, il y avait un atmosphère des plus étranges dans l'air.

(Oups pardon^^)

Kelley observa le village tranquille. Tout cela était étrange. Il sortit un paquet de cigarettes de la poche de son manteau et en prit une. Il gratta une alumette et se mit à fumer. Il aurait bien prit une rasade de rhum, mais il lui aurait fallut entrer dans sa maison pour aller y chercher l'une de ses nombreuses bouteilles. Mais ce sentiment lui commendait trop d'aller vérifier. Il vérifia une nouvelle fois si ses Bloody Rose étaient bien à portée de main. Rassuré, il se mit à se promener dans le village.

Une tension indescriptible régnait sur les lieux. Kelley se promenait dans le village, Bloody Roses à portée de main. Les gens s'écartaient à son passage. Pas qu'ils avaient vu ses armes, mais qu'ils savaient qu'il les avaient sur lui et qu'il valait mieux ne pas le mettre en colère. Mieux vaut ne jamais le mettre en colère. On risquerait de se retrouver avec une espérance de vie beaucoup plus courte tout d'un coup. Il arriva non loin des bois entourant le village. Quelques routes de terre serpentaient à travers la fôret. Même en suivant ces routes, il était hasardeux de se rendre jusqu'ici sans se perdre.

Après un certain temps de marche, Kelley vit à l'horizon ce qui pourrait bien sembler comme des ennuis. Une envolée d'oiseaux au loin capta son attention. Ça n'aurait pas vraiment attiré son attention en d'autres circonstances, mais ce n'était pas "les autres circonstances". Cette envolée d'oiseaux n'était constituée que de corbeaux, de viles charognards souvent en quête de viande plus ou moins fraîche provenant d'un cadavre. Les autres aux alentours ne semblaient pas l'avoir remarqué. Après tout, des envolées d'oiseaux, c'était constant. Probablement juste un chevreuil sûrement. Un ours dans le pire des cas. Ils avaient bien plus à faire que de regarder une bande de piafs.

Il pourrait toujours les ignorer et continuer son chemin. Après tout, il avait eut une autre dure journée de travail à la fonderie. L'envolée semblait également être plutôt lointaine. Elle devait se trouver presque à une demie-heure de marche...

Il s'arrêta pour observer les oiseaux s'envoler, fronçant les sourcils en raison du soleil. L'image d'une bouteille de rhum lui vint en tête, lui donnant une forte envie de calmer ce préssentiment par une méthode beaucoup plus simple et douce. Mais son instinc lui dictait de poursuivre sa route. Ce qui se passait dans ces bois l'intriguait fortement, sans qu'il ne sache pourquoi. Était-ce le nombre? Ces oiseaux ne se seraient pas ammacé aussi nombreux pour une simple carcasse laissée par un chasseur. Ou alors cette soudaine envolée, comme si quelque chose les avait effayer. Probabement un prédateur quelconque...

Il ne craignait pas vraiment de se perdre, ayant habiter toute sa vie au village ou dans les bois l'environnant. S'il s'égarait, ce ne serais pas pour bien longtemps. Il redoutait plus de perdre son temps. Il init par soupirer pour s'aventurer dans les bois, en direction de l'endroit où ces oiseaux charognards se trouvaient, permettant aux villageois autour de se calmer un peu. Il paraissait évidemment très tendu.

Suite dans la forêt...