Refuge... ou prison...

Le camion arrvia en trombe au village. Il ne s'était pas encore tout-à-fait immobilisé que Kelley sautait au sol, se penchant pour amortir sa chute. Les hommes sortirent du véhicule, tranportant Alicia. L'un d'eux la transporta en direction de la clinique du docteur Miranda Saverem. Arminius les suivit, clopinant sur son marteau duquel il se servait comme d'une béquille. Il ordonna à Kelley et Warren de s'occuper des autres Russes, de leur trouver un refuge. ça 'était pas une mauvaise idée, mais Kelley devait régler quelque cose avant. Il s'adressa aux militaires, leur faisant signe de s'approcher. Il fois qu'il eu leur attention, il commença à parler, accompagnant son discours de grands gestes espérant avoir ainsi plus de chances de se faire comprendre.

-Bon écoutez. Je sais pas si l'un de vous parle français, ou même si vous comprennez un traitre mot de ce que je dis, mais là on est un peu dans la merde. Si ces bestioles vous on suivi jusque dans cette forêt depuis votre pays, il y a de forte chances qu'ils nous suivent jusqu'ici, à Dinanth. Donc je vais vous trouver une place où vous loger, mais il faut que nous restions tous sur nos gardes. Il est inutile d'alerter tout le village, mais évitons de se faire surprendre. Si vous avez besoin de munitions, je vous aurait conseiller d'aller voir chez Arminuis mais vus son état allez plutôt à la scierie, ous pourrez surement vous en procurer. Vous comprennez ce que je vous dis? You understand?

Il avait parlé en anglais,la seule autre langue qu'il connaissait unpeu à part le français, en raison de certains contrats avec les Britaniques par le passé.

((ooc: en fait, il ne reste que trois soldats si on y compte Alicia et ils sont tous à la clinique ^^")

La plupart des civils se regardaient avec un air confu. Bien évidement, ils avaient autre chose à faire qu'apprendre le Français. Ce n'était pas une langue des plus courantes en Russie non plus... Toutefois, une voix s'éleva au-dessus des autres. C'était du Russe bien entendu. Ils arrêtèrent tous de parler pour l'écouter. Quand elle eut terminé, ils sortirent un à un du véhicule. Une femme s'avança pour sortir du groupe. À la voir, elle devait faire dans la trentaine environ. Ses longs cheveux noirs bouclés cascadaient le long de ses épaules jusqu'à la moitié de son dos environ. De grands yeux bleus laissaient paraître une intelligence et un raffinement de plus que ses compatriotes.

-Je leur ai traduit tout ce que vous leur avez dit. Nous sommes reconnaissants de votre hospitalité, mais je crains que vous ayez autant besoin d'aide que nous. Nous ne sommes pas des soldats, mais la plupart d'entre nous savent se servir d'une arme. Avoir des munitions est une chose, mais encore faut-il avoir des armes pour tout le monde. S'il y a du travail qui doit être fait au village, nous serions plus qu'heureux de vous aider afin de repayer notre dette envers vous. Pour ce qui est d'un logis, je crois qu'il serait sage de trouver un abrit convenable pour ces gens avant tout.

De toute évidence, elle parlait à la fois Français et Russe. Probablement même d'autres langues supplémentaires si ça se trouve. Une personne des plus instruites en d'autres mots. Ses vêtements ne le laissaient pas penser, mais dans les conditions qu'ils avaient du tous vivre, ce n'était pas bien étonnant.

-Je peux également faire interprète si vous le désirez. Ce sont de braves gens et je ferai tout afin de les aider de mon mieux. Je me nomme Lina en passant. Heureuse de pouvoir compter sur votre aide pour nous tirer hors de crise. Si vous avez besoin d'informations quelconques, je crois pouvoir être en mesure de vous renseigner de mon mieux.

(OOC: Je les ammèrait bien au maréchal, mais son histoire est boguée et lui-même semble dan les vapes
(-_-))

Il renifla.

-Kelley.

Il n'en ajouta pas plus, réfléchissant aux meilleures décisions à prendre.

-Vous croyez être en mesure de me fournir les informations dont j'ai besoin? Ça serais utile de savoir premièrement ce dont on a à faire. Quelles sontces choses. On dirait ces histoires de zombis où les morts reviennent à la vie pour nous dévorer le cerveau. On-t'ils un but? Sont-ls doués d'intelligeance?Pourraient-ils flairer la chair humaine qui se trouve à Dinanth?

Kelley regarda Lina, attendant une réponse, mais finis par se rapeller un détail.

-Il devrait rester dans chambres libres à l'auberge de Ed. S'ils peuvent payer, certains d'entre eux pourront y loger. Sinon peut-être leur offrira-t'il le gîte en échange de leur aide à l'entretient et à la cuisine. D'autres villageois accepterons surement d'en éberger quelques-uns, surtout les fermiers qui ne refuserons pas un peu d'aide à leur ferme.

-Vous ne les aviez jamais rencontrés auparavant? C'est pour le moins étrange.

Lina dévia un peu le regard à la demande de Kelley. Elle avait un air grave. Elle aurait visiblement préféré un autre genre de questions que celles sur les zombis. Vu les circonstances, il était néanmoins difficile d'éviter le sujet. Warren, qui était resté non loin du véhicule depuis leur arrivé ne manquait pas une miette de leur conversation.

-Ces choses comme vous dites portent pas mal de noms... Les infectés, les fétides les... Zombis et j'en passe. C'est plus ou moins la même chose par rapport aux légendes. Ils se nourissent de chair et détruisent tout ce qu'ils rencontrent. Ce sont de véritables monstres. Ils sont apparus après la Première Guerre Mondiale suite à la victoire de la Triple-Entente. La pauvreté généralisée des pays perdants de la guerre s'est empirée peu à peu pour devenir pire encore que celle de n'importe quel pays du tiers-monde. La pauvreté était telle que le cannibalisme et le nécrophagisme étaient choses courantes... Les maladies s'y s'ont propagées, ont muté et se sont transformées. Ça a donné des gens qui ne sont plus tout à fait vivants, ni tout à fait morts. Il ne leur a pas fallu bien longtemps pour s'étendre jusqu'aux pays voisins. L'infection se propagea jusqu'aux autres continents. Ce serait maintenant un fléau mondial. La Russie est un pays parmi tant d'autres qui fut dévasté en entier. Nous avons réussi à durer plus longtemps que les autres à cause de la taille du pays, mais au final, ce n'était pas assez...

Lina fit une pause dans son discours pour essuyer une larme qui s'était formée au coin de son oeil. Elle afficha un faux sourire du mieux qu'elle put.

-Veuillez m'excuser... C'est malheureusement un sujet encore un peu sensible chez moi... Quoi qu'il en soit, l'hypothèse la plus plausible pour expliquer le fait que vous n'ayez jamais rencontré d'infectés auparavant serait tout simplement à cause de l'isolement de ce village. Je crains toutefois que ce ne soit qu'une question de temps avant qu'ils ne trouvent le village. Une fois le village retrouvé par ces choses, ce sont toujours plus d'entre eux qui finissent par arriver. Ça pourrait sembler bien pessimiste, mais il se pourrait bien qu'en nous sauvant la vie, vous ne vous soyez tous condamnés...

Lina demanda à Kelley d'attendre et se retourna ensuite pour disparaître dans le véhicule qui les avaient menés jusqu'ici. Elle en ressortit quelque secondes plus tard avec une sorte de malette à la main. Sa forme était très différente d'une malette conventionnelle. Elle était plus longue et profonde. Elle semblait un peu soulagée de voir que cette malette était restée intacte lors du voyage.

-Pour ce qui est des rescapés, je suis certaine qu'ils seront plus que contents de travailler ici au village en échange d'un logis et de nourriture. Même le plus difficile des travaux sera des vacances pour nous après un tel voyage. Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, je vais aller leur annoncer la nouvelle afin qu'ils s'y mettent au plus vite. Cela devrait prendre plusieurs jours avant que les premiers zombis ne nous trouvent, alors il serait crucial de mettre ce temps de répis à bon essient,

Kelley soupira.

-Comme je ne peux choisir pour les citoyens de ce village, vous devrez aller les rencontrer vous-même. Je peux bien en éberger un ou deux tant que ça sera nécessaire, s'il le faut. Mais comme je ne leur demande rien ils devront subvenir eux même à leurs besoins et probablement se trouver un emploi à la scierie ou la fonderie. Mais avant ça, je vais aller parler à Ed et voir ce qu'il peut faire.

Kelley porta son regard sur la malette.

-Et c'est quoi ça?

-Je tâcherai de leur faire savoir. Je suis certaine que vous ne regretterez pas d'avoir accepter de nous héberger ici malgré tous les problèmes que nous vous avons apporté. Nous repaieront au centuple ce geste de charité de votre part. Si vous voulez bien m'excuser, je vais immédiatement commencer à leur aider à trouver un travail qui pourrait bien faire profiter. De votre côté, je vous conseillerais d'aller voir les soldats restants qui sont allés à la clinique d'après ce que j'ai entendu. Ils vous seront certainement plus utiles que moi afin de bâtir des moyens de défense efficaces.

Lina allait vaquer à ses occupations quand Kelley l'interpella.

-Et c'est quoi ça?

Elle se demanda quelques instants à quoi il voulait en venir au juste, puis comprit en voyant qu'il désignait la malette qu'elle tenait dans ses mains. Elle sourit en riant un peu.

-Rien à craindre. Il ne s'agit pas d'une bombe ou d'une arme capable de causer des dégats cataclysmiques. Je suis musicienne vous voyez, et je traîne en permanence mon instrument avec moi. Vous savez sûrement ce que c'est que de posséder un simple objet qui vaut pratiquement plus que votre vie non?

Elle partit donc en direction des rescapés de cet Enfer pour les mener d'abord vers l'auberge. Ed serait certainement la première personne à pouvoir les aider le plus dans leur situation. Soit en offrant un peu de travail ou quelques logis.

Kelley hocha la tête.

**En effet, se dit-il en pensant à ses Bloody Roses.

Voyant Lina s'éloigner en direction de l'auberge avec les autres civils, Kelley pris le chemin de la clinique. Il ne s'embarassa pas de cogner et ouvrit la porte à la vollée, offrant un spectacle intrigant : l'expression sérieuse, un peut furibonde, aux gestes précipités, le visage toujours ensanglanté par l'écorchure des griffes du zombi mystérieux.

Il toisa tous les personnages présents, dont quelques uns auxquels il ne s'attendait pas : Arianne et Hanson. Ce dernier était blessé par balle. Kelley se demandat bien où ce richard pouvait bien être passé pour finir ainsi. L'incompréhension se lut dans son visage et il resta là, planté sur le pas de la porte, ne sachant ce qu'il attendait.

(Pas grand chose à ajouter là-dessus... T'as qu'à aller à la clinique comme les autres.)